Hélion Marie Joseph de Cambourg, 18851957 (âgé de 72 ans)

Nom
Hélion Marie Joseph /de Cambourg/
Prénom(s)
Hélion Marie Joseph
Préfixe du nom de famille
de
Nom de famille
Cambourg
Naissance 8 août 1885 34 27
Naissance d’un frèreHubert Vincent Marie de Cambourg
4 avril 1888 (âgé de 2 ans)
Naissance d’une sœurAnne Marie Alice de Cambourg
8 juin 1892 (âgé de 6 ans)
Décès de la grand-mère paternelleBerthilde Victorine Angélique de Beaussier de Châteauvert
19 janvier 1894 (âgé de 8 ans)
Naissance d’un frèreJoseph de Cambourg
1900 (âgé de 14 ans)

Décès d’un frèreJoseph de Cambourg
1900 (âgé de 14 ans)

Décès d’un frèreHubert Vincent Marie de Cambourg
4 avril 1916 (âgé de 30 ans)
Décès d’un frèreAugustin Jean Barthélémy Marie de Cambourg
9 juin 1918 (âgé de 32 ans)
Mariage civilMarie-Thérèse de Blanquet du ChaylaAfficher cette famille
13 janvier 1919 (âgé de 33 ans)
Naissance d’un filsPhilippe Pierre Augustin Marie Joseph de Cambourg
3 mai 1921 (âgé de 35 ans)
Décès d’un frèreLouis Antoine Marie Victor de Cambourg
28 décembre 1924 (âgé de 39 ans)
Naissance d’un filsArmand François Fernand Marie de Cambourg
23 juin 1927 (âgé de 41 ans)
Décès du pèreMarie Antoine François de Cambourg
22 décembre 1927 (âgé de 42 ans)
Naissance d’un filsMichel Armand Marie Joseph de Cambourg
12 janvier 1932 (âgé de 46 ans)
Décès de la mèreElisabeth du Boispéan
19 avril 1933 (âgé de 47 ans)
Décès d’un frèrePierre Jean Marie François de Cambourg
30 mars 1951 (âgé de 65 ans)
Décès d’une sœurElisabeth Françoise Marie Madeleine de Cambourg
4 juillet 1957 (âgé de 71 ans)
Décès 31 octobre 1957 (âgé de 72 ans)
Famille avec les parents
père
mère
Mariage Mariage21 novembre 1876Paris VIII
10 mois
frère plus âgé
18771918
Naissance : 27 septembre 1877 26 19Angers (49)
Décès : 9 juin 1918Plémont - Lassigny (60)
15 mois
frère plus âgé
18 mois
frère plus âgé
17 mois
frère plus âgé
17 mois
sœur plus âgée
2 ans
lui
3 ans
frère plus jeune
18881916
Naissance : 4 avril 1888 37 29Châteaubriant (44)
Décès : 4 avril 1916Nantes (44)
4 ans
sœur plus jeune
9 ans
frère plus jeune
Famille avec Marie-Thérèse de Blanquet du Chayla
lui
épouse
Mariage civil Mariage civil13 janvier 1919Paris
2 ans
fils
19212007
Naissance : 3 mai 1921 35 26Paris XVI
Décès : 24 février 2007Joigny (89)
6 ans
fils
19272010
Naissance : 23 juin 1927 41 32Paris XVI
Décès : 22 mai 2010Paris XVI
5 ans
fils
19322013
Naissance : 12 janvier 1932 46 37Paris XVI
Décès : 26 septembre 2013Paris XVI
Note

Capitaine de Corvette Commandant du Sous-marin le "Circé" Chevalier de la Légion d'Honneur - 29/05/1917

Note

Rapport du Capitaine de Vaisseau FROCHOT, chef de Division des Flottilles de l’Adriatique, au Ministre de la Marine.

En vous transmettant ce rapport dans lequel le Commandant de la CIRCE me rend compte de son heureuse attaque d’un sous-marin ennemi, j’ai l’honneur d’attirer votre attention, non seulement sur ce succès, mais encore sur les conditions dans lesquelles il a été obtenu. Le Commandant de la CIRCE avait reconnu l’aéroplane et le torpilleur qui escortaient le sous-marin ; le danger auquel l’exposait leur présence ne l’a pas détourné un seul instant de sa résolution d’attaquer et il a failli payer cher son audace. Cette action met donc en relief, non seulement l’habileté, mais encore la bravoure et l’esprit de sacrifice du Lieutenant de Vaisseau de CAMBOURG. Le sous-marin coulé sortait de Cattaro. D’après l’observation du Commandant il serait du type U-C 16 à 79. Le commandant du CIRCE n’a vu d’autres personnes à l’extérieur qu’un officier assis sur le kiosque, la tête dans ses mains et regardant l’arrière…

Rapport du Lieutenant de Vaisseau de CAMBOURG, commandant le sous-marin CIRCE, au Capitaine de vaisseau, chef de Division des Flottilles de l’Adriatique. … Journée du 24 mai 1917 – A 4h.50, je me trouvais en plongée entre les méridiens 19°20’ et 19°25’ E.Gr, remontant dans le Nord, pour veiller l’Ouest du secteur, suivant votre conseil. A 10h.36, le second-maître DUCHESNES de veille au périscope me signale une fumée. Je mets aux postes de combat et, ayant reconnu la fumée dans le N.26 E., je mets le cap dessus à 10h.46. A 10.50, je prends l’immersion de combat ayant identifié un torpilleur. A ce moment, je vois passer dans le périscope un avion : celui-ci fait dans le périscope l’effet d’une parcelle de noir de fumée comme il en tombe sur les lentilles, mais ne suit pas les déplacements de l’appareil. Le torpilleur balance ses routes d’environ 60°. Vers 11 heures, j’aperçois assez en arrière du torpilleur un point sur l’eau que je suppose être un sous-marin. A 11h.07, j’en acquiers la certitude et je décide de ne pas attaquer le torpilleur, d’ailleurs de petite taille et d’un type ancien : 2 cheminées écartées, un mât sur l’AR, la passerelle détachée des cheminées très sur l’AV. Celui-ci n’est pas à plus de 300 mètres lorsqu’il fait subitement demi-tour me donnant un instant la crainte d’avoir été aperçu et de voir le sous-marin imiter sa manœuvre. Mais ce dernier, continuant sa route, après être venu au 180 et la dernière oscillation du torpilleur m’ayant laissé cap au Nord, je viens sur la droite jusqu’au 90. Il est 11h.18. Un coup de périscope me détermine le genre e sous-marin auquel j’ai affaire ; j’estime sa longueur à 60 mètres, son avant est très élevé et à guibre, il est coupé avant le kiosque et s’abaisse vers l’AR qui est encore assez élevé. Entre le kiosque et la coupure, un gros canon ; sur l’AR du kiosque, probablement une mitrailleuse. Lorsqu’il passe à 18° bâbord et environ 200 à 250 mètres, je fais feu simultanément des deux carcasses AV inclinés à 4°5 sur l’axe. Il est 11h.21. Entre 12 et 15 secondes après, une explosion nette et sèche se produit. Je n’ai pas la vue à cet instant précis, mais quelques secondes après, je vois un nuage de fumée qui occupe le champ du périscope. Je garde la vue jusqu’à 11h.23 et ne revois plus le sous-marin. L’explosion a été très nettement entendue par tous à bord et Monsieur l’Enseigne de Vaisseau REBOUL, officier en second, à qui j’ai passé le périscope, en constate les mêmes effets que ceux décrits. J’estime donc que le sous-marin a coulé sur place. A 11h.23, une explosion violente au-dessus du bateau le fait vibrer de l’AV à l’AR : je commande la descente rapide à 35 mètres, supposant avoir reçu une bombe d’avion. Le bâtiment descend trop vite et en pointe positive de 7°. Bien que les barres aient été remises « toutes à monter » et les moteurs à vitesse maximum, le bâtiment s’enfonce l’AR jusqu’à 40 mètres. Le quartier-maître de timonerie CABIC me prévient que la barre que j’ai ordonnée toute à gauche ne donne aucun effet d’évolution. Brusquement, vers 11h.26, le bâtiment fait un bond jusqu’à 25 m. et tout revient en ordre normal. Je redescends à 35 mètres, route au Sud à la plus petite vitesse possible pour ne faire aucun sillage. A 13 heures, je reprends la vue, n’aperçois aucun bâtiment et revois un aéroplane. Je redescends à 30 mètres et j’y reste jusqu’à 18 heures ; en remontant à 15 h. et à 16 h., je n’aperçois rien. Je redescends à 30 mètres et remonte lentement pour me trouver à 18 mètres à 20 h. Je prends alors la vue jusqu’à 20h.45, heure à laquelle je fais surface.