Hélion Marie Joseph de Cambourg, 1885–1957 (âgé de 72 ans)
- Nom
- Hélion Marie Joseph /de Cambourg/
- Prénom(s)
- Hélion Marie Joseph
- Préfixe du nom de famille
- de
- Nom de famille
- Cambourg
père |
1850–1927
Naissance : 16 novembre 1850
36
25 — Faveraye (49) Décès : 22 décembre 1927 — Couffé (44) |
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mère |
1858–1933
Naissance : 31 mai 1858
31
25 — Paris (75) Décès : 19 avril 1933 — Vannes (56) |
Mariage | Mariage — 21 novembre 1876 — Paris VIII |
10 mois
frère plus âgé |
1877–1918
Naissance : 27 septembre 1877
26
19 — Angers (49) Décès : 9 juin 1918 — Plémont - Lassigny (60) |
15 mois
frère plus âgé |
1878–1951
Naissance : 6 décembre 1878
28
20 — Angers (49) Décès : 30 mars 1951 — Boispéan - Fercé (44) |
18 mois
frère plus âgé |
1880–1924
Naissance : 12 juin 1880
29
22 — Angers (49) Décès : 28 décembre 1924 — Afrique du Sud |
17 mois
frère plus âgé |
1881–1958
Naissance : 6 novembre 1881
30
23 — Angers (49) Décès : 23 janvier 1958 — Manoir de Caratel - Louisfert (44) |
17 mois
sœur plus âgée |
1883–1957
Naissance : 20 mars 1883
32
24 — Châteaubriant (44) Décès : 4 juillet 1957 — Nantes (44) |
2 ans
lui |
1885–1957
Naissance : 8 août 1885
34
27 — Châteaubriant (44) Décès : 31 octobre 1957 — Paris XVI |
3 ans
frère plus jeune |
1888–1916
Naissance : 4 avril 1888
37
29 — Châteaubriant (44) Décès : 4 avril 1916 — Nantes (44) |
4 ans
sœur plus jeune |
1892–1974
Naissance : 8 juin 1892
41
34 — La Trinité - Chateaubriand (44) Décès : 12 février 1974 — Nontron (24) |
9 ans
frère plus jeune |
lui |
1885–1957
Naissance : 8 août 1885
34
27 — Châteaubriant (44) Décès : 31 octobre 1957 — Paris XVI |
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épouse |
1894–1978
Naissance : 10 septembre 1894 — Soissons (02) Décès : 15 novembre 1978 — La Celle St Cloud (78) |
Mariage civil | Mariage civil — 13 janvier 1919 — Paris |
2 ans
fils |
1921–2007
Naissance : 3 mai 1921
35
26 — Paris XVI Décès : 24 février 2007 — Joigny (89) |
6 ans
fils |
1927–2010
Naissance : 23 juin 1927
41
32 — Paris XVI Décès : 22 mai 2010 — Paris XVI |
5 ans
fils |
1932–2013
Naissance : 12 janvier 1932
46
37 — Paris XVI Décès : 26 septembre 2013 — Paris XVI |
Note | Capitaine de Corvette Commandant du Sous-marin le "Circé" Chevalier de la Légion d'Honneur - 29/05/1917 |
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Note | Rapport du Capitaine de Vaisseau FROCHOT, chef de Division des Flottilles de l’Adriatique, au Ministre de la Marine. En vous transmettant ce rapport dans lequel le Commandant de la CIRCE me rend compte de son heureuse attaque d’un sous-marin ennemi, j’ai l’honneur d’attirer votre attention, non seulement sur ce succès, mais encore sur les conditions dans lesquelles il a été obtenu. Le Commandant de la CIRCE avait reconnu l’aéroplane et le torpilleur qui escortaient le sous-marin ; le danger auquel l’exposait leur présence ne l’a pas détourné un seul instant de sa résolution d’attaquer et il a failli payer cher son audace. Cette action met donc en relief, non seulement l’habileté, mais encore la bravoure et l’esprit de sacrifice du Lieutenant de Vaisseau de CAMBOURG. Le sous-marin coulé sortait de Cattaro. D’après l’observation du Commandant il serait du type U-C 16 à 79. Le commandant du CIRCE n’a vu d’autres personnes à l’extérieur qu’un officier assis sur le kiosque, la tête dans ses mains et regardant l’arrière… Rapport du Lieutenant de Vaisseau de CAMBOURG, commandant le sous-marin CIRCE, au Capitaine de vaisseau, chef de Division des Flottilles de l’Adriatique. … Journée du 24 mai 1917 – A 4h.50, je me trouvais en plongée entre les méridiens 19°20’ et 19°25’ E.Gr, remontant dans le Nord, pour veiller l’Ouest du secteur, suivant votre conseil. A 10h.36, le second-maître DUCHESNES de veille au périscope me signale une fumée. Je mets aux postes de combat et, ayant reconnu la fumée dans le N.26 E., je mets le cap dessus à 10h.46. A 10.50, je prends l’immersion de combat ayant identifié un torpilleur. A ce moment, je vois passer dans le périscope un avion : celui-ci fait dans le périscope l’effet d’une parcelle de noir de fumée comme il en tombe sur les lentilles, mais ne suit pas les déplacements de l’appareil. Le torpilleur balance ses routes d’environ 60°. Vers 11 heures, j’aperçois assez en arrière du torpilleur un point sur l’eau que je suppose être un sous-marin. A 11h.07, j’en acquiers la certitude et je décide de ne pas attaquer le torpilleur, d’ailleurs de petite taille et d’un type ancien : 2 cheminées écartées, un mât sur l’AR, la passerelle détachée des cheminées très sur l’AV. Celui-ci n’est pas à plus de 300 mètres lorsqu’il fait subitement demi-tour me donnant un instant la crainte d’avoir été aperçu et de voir le sous-marin imiter sa manœuvre. Mais ce dernier, continuant sa route, après être venu au 180 et la dernière oscillation du torpilleur m’ayant laissé cap au Nord, je viens sur la droite jusqu’au 90. Il est 11h.18. Un coup de périscope me détermine le genre e sous-marin auquel j’ai affaire ; j’estime sa longueur à 60 mètres, son avant est très élevé et à guibre, il est coupé avant le kiosque et s’abaisse vers l’AR qui est encore assez élevé. Entre le kiosque et la coupure, un gros canon ; sur l’AR du kiosque, probablement une mitrailleuse. Lorsqu’il passe à 18° bâbord et environ 200 à 250 mètres, je fais feu simultanément des deux carcasses AV inclinés à 4°5 sur l’axe. Il est 11h.21. Entre 12 et 15 secondes après, une explosion nette et sèche se produit. Je n’ai pas la vue à cet instant précis, mais quelques secondes après, je vois un nuage de fumée qui occupe le champ du périscope. Je garde la vue jusqu’à 11h.23 et ne revois plus le sous-marin. L’explosion a été très nettement entendue par tous à bord et Monsieur l’Enseigne de Vaisseau REBOUL, officier en second, à qui j’ai passé le périscope, en constate les mêmes effets que ceux décrits. J’estime donc que le sous-marin a coulé sur place. A 11h.23, une explosion violente au-dessus du bateau le fait vibrer de l’AV à l’AR : je commande la descente rapide à 35 mètres, supposant avoir reçu une bombe d’avion. Le bâtiment descend trop vite et en pointe positive de 7°. Bien que les barres aient été remises « toutes à monter » et les moteurs à vitesse maximum, le bâtiment s’enfonce l’AR jusqu’à 40 mètres. Le quartier-maître de timonerie CABIC me prévient que la barre que j’ai ordonnée toute à gauche ne donne aucun effet d’évolution. Brusquement, vers 11h.26, le bâtiment fait un bond jusqu’à 25 m. et tout revient en ordre normal. Je redescends à 35 mètres, route au Sud à la plus petite vitesse possible pour ne faire aucun sillage. A 13 heures, je reprends la vue, n’aperçois aucun bâtiment et revois un aéroplane. Je redescends à 30 mètres et j’y reste jusqu’à 18 heures ; en remontant à 15 h. et à 16 h., je n’aperçois rien. Je redescends à 30 mètres et remonte lentement pour me trouver à 18 mètres à 20 h. Je prends alors la vue jusqu’à 20h.45, heure à laquelle je fais surface. |