Jacques Alexandre François Allix de Vaux, 17681836 (âgé de 67 ans)

Nom
Jacques Alexandre François /Allix de Vaux/
Prénom(s)
Jacques Alexandre François
Nom de famille
Allix de Vaux
Naissance 22 décembre 1768 43
Naissance d’un frèreEtienne Allix Les Vaux
8 février 1772 (âgé de 3 ans)

Décès de la mèreFrançoise Catherine Paris
avant 28 novembre 1789 (âgé de 20 ans)

Décès du pèreJean-François Allix Les Vaux
8 février 1800 (âgé de 31 ans)
Décès d’un frèreJean Laurent François Allix les Vaux
5 avril 1801 (âgé de 32 ans)
MariageLouise Françoise Cécile Morillon de BazarneAfficher cette famille
6 avril 1801 (âgé de 32 ans)
Naissance d’une filleLaure Allix de Vaux
17 février 1804 (âgé de 35 ans)
Naissance d’un filsPaul Emile Allix de Vaux
6 août 1805 (âgé de 36 ans)
Décès d’un filsPaul Emile Allix de Vaux
16 août 1805 (âgé de 36 ans)
Décès d’une épouseLouise Françoise Cécile Morillon de Bazarne
23 mai 1811 (âgé de 42 ans)
Naissance d’une filleLouise Alexandrine Emélie Cornélie Allix de Vaux
16 avril 1814 (âgé de 45 ans)
Naissance d’une filleEmélie Jeanne Angélique Allix de Vaux
9 décembre 1815 (âgé de 46 ans)
Décès d’une filleEmélie Jeanne Angélique Allix de Vaux
19 février 1816 (âgé de 47 ans)
Naissance d’un filsGuillaume Henri Charles Alexandre Allix de Vaux
7 octobre 1817 (âgé de 48 ans)
Naissance d’une filleHélène Angélique Oxygénie Allix de Vaux
18 juin 1819 (âgé de 50 ans)
Naissance d’un filsHenri Guillaume Alexandre Allix de Vaux
12 janvier 1821 (âgé de 52 ans)
Mariage d’un enfantJean Philippe Félix BrivotLouise Alexandrine Emélie Cornélie Allix de VauxAfficher cette famille
23 octobre 1833 (âgé de 64 ans)
Décès 26 janvier 1836 (âgé de 67 ans)
Famille avec les parents
père
mère
sœur plus âgée
3 ans
sœur plus âgée
17601761
Naissance : 7 septembre 1760 35Percy (50)
Décès : 14 novembre 1761Percy (50)
6 ans
frère plus âgé
17661801
Naissance : 29 mai 1766 41Percy (50)
Décès : 5 avril 1801Percy (50)
3 ans
lui
3 ans
frère plus jeune
Famille avec Louise Françoise Cécile Morillon de Bazarne
lui
épouse
17801811
Naissance : 8 janvier 1780Clamecy (58)
Décès : 23 mai 1811Cassel (59)
Mariage Mariage6 avril 1801St Philippe du Roule - Paris VIII
3 ans
fille
18 mois
fils
18051805
Naissance : 6 août 1805 36 25Courcelles (58)
Décès : 16 août 1805Courcelles (58)
Famille avec Louise Marie Hélène de Hadel
lui
concubine
fille
18141884
Naissance : 16 avril 1814 45 27Clamecy (58)
Décès : 9 janvier 1884Paris XVII
20 mois
fille
18151816
Naissance : 9 décembre 1815 46 28Courcelles (58)
Décès : 19 février 1816Courcelles (58)
22 mois
fils
18171870
Naissance : 7 octobre 1817 48 30Landau (Principauté de Waldeck)
Décès : 29 décembre 1870Tannay (58)
21 mois
fille
19 mois
fils
Note

Jacques Alexandre François Allix de Vaux, comte de Freudenthal, né le 21 décembre 1776 à Percy, en Normandie, et mort le 26 janvier 1836 à Bazarnes dans la commune de Courcelles, est un général d'Empire français.

Son père, professeur de mathématiques et enseignant dans une école militaire, lui fait sa première éducation. Versé dans les sciences exactes, il entre au service comme élève d'artillerie en 1792, alors que nombre de Français volent à la frontière pour repousser l'invasion prussienne. Allix fait les premières campagnes de la Révolution sous les généraux Kellermann, Dumouriez et Custline. Il obtient le grade de capitaine. Sa belle conduite au siège de Luxembourg est signalée aux représentants du peuple et le fait mentionner avec éloge dans un décret de la Convention. Ses actions d'éclat dans toutes les occasions lui valent un avancement rapide. Mais il est contre la révolution du 18 brumaire et son républicanisme déplaît à Napoléon ; il a de la difficulté à obtenir le grade d'officier général et on l'emploie constamment hors de France. Le colonel Allix fait la seconde campagne d'Italie avec le premier Consul qui le remarque au passage du Saint-Bernard, ainsi qu'à l'attaque de Vérone qu'il emporte d'assaut alliant le courage au talent.

Après la bataille de Marengo et la pacification de l'Italie, le colonel Allix a le commandement de l'artillerie subalpine ou du Piémont, sous les ordres des généraux Soult, Dupont et Jourdan. C'est à Turin, chez la baronne de Peron, qu'il fait la connaissance d'Alfieri. Il se lie avec ce grand écrivain qui lui confie un des premiers exemplaires de son traité De la Tyrannie. Ce chef-d'œuvre politique en faveur de la liberté met le gouvernement en émoi, et l'auteur n'ose pas le livrer à la publicité, même sous l'auspice des baïonnettes françaises. Allix traduit cet ouvrage en français ; mais on ne veut pas qu'il paraisse sous le Consulat et pas davantage sous la Restauration. C'est la révolution de juillet qui permet au traducteur de publier son œuvre.

Allix fait partie de la funeste expédition de Saint-Domingue. Il passe en 1808 général de brigade au service de Jérome, roi de Westphalie puis en 1812 au grade de général de division. Allix doit attendre cette promotion pour que l'empereur accepte de lui donner la croix de la Légion d'honneur, que le roi Jérôme sollicitait en vain pour cet officier de valeur.

C'est avec ce grade qu'Allix fait la campagne de Russie. Après la désastreuse retraite de Moscou, il est chargé de la défense de la Westphalie. L'activité, le courage, le talent qu'il déploie dans ces circonstances difficiles lui méritent l'admiration et l'estime de ses frères d'armes.

La rébellion gagne alors de proche en proche ; enhardie par les revers de Napoléon, elle devient bientôt une révolte en armes. Le général Allix se met en campagne, réprime l'insurrection et rétablit son roi dans Cassel. En récompense, il reçoit de Jérôme une pension de 6 000 francs et le domaine de Freudenthal qu'il régit avec le titre de comte.

Lorsque le royaume est envahi et occupé par les alliés, Allix revient en France, mais l'empereur ne veut le reconnaître qu'en qualité de général de brigade. Voyant la patrie est en danger, Allix oublie son ressentiment personnel et demande du service. Le 18 février 1814, il chasse les Autrichiens et les Russes de la forêt de Fontainebleau. Quelques jours plus tard, chargé de la défense de Sens, il couvre cette ville avec une poignée de troupes et plusieurs divisions alliées échouent devant son énergie et son habileté. Il retrouve son grade de général de division sur le champ d'honneur, le jour même de l'action, le 26 février.

Pendant la première restauration, il se retire dans sa famille. Lorsque Napoléon rentre de son exil sur l'Île d'Elbe, il va à son devant à Auxerre, et prend le commandement de l'Yonne. Il se rend ensuite à la grande armée et est envoyé en mission dans les places de Lille, Dunkerque et Calais. Il se trouve à Calais le jour même de la bataille de Waterloo. Il court rejoindre l'armée en retraite sur Paris, prend le commandement d'une division avec laquelle il doit fortifier Saint-Denis. Forcé par les circonstances d'abandonner ce poste, il se rend à l'armée dite de la Loire ; là se termine sa carrière militaire.

La seconde restauration est sévère pour ceux qui avaient pris parti pour l'empereur pendant son règne des Cent-jours. C'est pour eux l'ostracisme ou l'échafaud. Le général Allix, compris dans l'ordonnance de bannissement du 24 juillet 1815, doit chercher asile à l'étranger. Il se réfugie en Allemagne, où il essuie les vexations des petits princes de la confédération germanique et, notamment, de l'électeur de Hesse. On le spolie du droit de propriété en l'expulsant de son domaine de Freudenthal, près de Cassel. Puis, quand la réaction s'amortit, Allix se consacre à l'étude des sciences.

C'est pendant son exil qu'il publie sa Théorie de l'Univers en un volume in-8°. Dans cet ouvrage, l'auteur assigne aux mouvements des corps célestes une cause entièrement opposée au système de Newton, en établissant qu'ils sont mus par la décomposition des gaz de leurs atmosphères.

En 1819, il est rappelé en France et réintégré dans le cadre des lieutenants-généraux ; il est partisan de la révolution de juillet, comme Dupont de l'Eure, Lafayette, et Lamarque.

En 1834, il fait paraître, in-8°, sa traduction de la Tyrannie d'Alfieri dont il possède le manuscrit depuis 30 ans ! Le général Allix, membre de plusieurs sociétés savantes françaises et étrangères, passe sa retraite dans son château de Basarmes situé à Courcelles (Nièvre) quand il meurt le 26 janvier 1836.

Conformément à ses dernières volontés, il est enterré dans sa propriété de Basarmes et son cœur est transporté à Percy et placé dans une niche pratiquée sur la façade de sa maison natale et fermée par un marbre portant son nom.

Note

ALLIX DE VAUX(Jacques-Alexandre-François) (1776 - 1836)

COMTE DE FREUDENTHAL Général de division ARTILLERIE Lieutenant-Général

Né le 21 décembre 1776 à Percy (Manche) Décédé le 26 janvier 1836 à au lieu-dit Bazarnes, commune de Courcelles (Nièvre)

Etat des services : Entré dans le corps de l'artillerie en qualité d'élève, 21 mars 1792. Colonel d'artillerie en 1796.

Hostile au coup d'Etat du 18 brumaire, il est laissé à l'écart par le général Bonaparte, sans doute à cause de son attitude, mais aussi à cause d'iirégularités dans la gestion des fonds d'artillerie à Saint-Domingue.

Général de brigade d'artillerie au service de la Wesphalie, 1er octobre 1808. Général de division d'artillerie au service de la Wesphalie, 15 avril 1812. Commandant l'artillerie du 8è corps de la Grande Armée en Russie (1812) Commandant le 8è corps de la Grande Armée en Russie, en remplacement de Junot. Général de division au service de la France, 26 février 1814. Lors du débarquement de l'Empereur, en mars 1815, il le rejoignit à Auxerre, et fut nommé commandant du département de l'Yonne (18è division militaire). La guerre ayant été résolue, le général Allix fut envoyé à Calais, où il arriva le 19 avril 1815, et y passa en revue les troupes en garnison. Nommé au Commandement de la 1ère division du corps de Drouet-Derlon, armée du Nord, il arrive trop tard à Mont-Saint-Jean (Belgique) Lors de la retaite des débris de l'armée de Waterloo et du corps de Grouchy, il commanda une division sous les murs de Paris, chargé de fortifier Saint-Denis, et suivit l'armée dans sa retraite sur la Loire.

Mis en non-activité dans l'ordonnance royale du 21 juillet 1815, et dans celle du 17 janvier 1816, il quitta la France, et se rendit en Suisse. Autorisé à rentrer en France le 23 décembre 1818. Il fut rétabli sur la liste des lieutenants-généraux en non-activité (sans traitement) , 1er janvier 1819 puis rétabli dans son grade. Mis à la retraite par décret du 29 avril 1834.

Campagnes et actions d'éclat : 1792 à 1800 : A l'armée du Nord - Participe au siège de Luxembourg (1795) et âssiste à la prise d'Ancône (1799) 1800 : A l'armée d'Italie - Il dirigea l'attaque de Vérone. Particiapa à Marengo 1804 : Fait partie de l'expédition de Saint-Domingue 1808 à 1812 en Espagne auprès du roi Joseph. 1812 : En Russie. 1813 : En Saxe. Dans la retraite qui suivit immédiatement la campagne de Russie, en 1813, le général Allix déploya un grand courage et des talents supérieurs. Le roi Jérôme avait été contraint de quitter Cassel ; Allix contribua à l'y faire rentrer, et comprima les insurrections qui s'élevaient de toutes parts contre les Français. 1814 : En France - Employé lors de l'"invasion de 1814, il contint longtemps les efforts des Autrichiens près de Sens ; pénétra le 18 février 1814, dans la forêt de Fontainebleau, et en chassa un corps de Cosaques.

Décorations : Chevalier de Saint-Louis en 1814 peu après le retour des Bourbons.

Titres: Pour récompenser ses services, le roi de Wesphalie le créa comte de Freudenthal, et lui assigna une dotation sur sa cassette particulière (1813)

Mentions:

  • Une rue du centre-ville de Sens (Yonne) porte son nom.
  • Auteur d'un ouvrage : "Système d'artillerie de campagne" (1827)
Note

comte de Freudenthal