Charles Bernard de Ballainvilliers, 1757–1835 (âgé de 78 ans)
- Nom
- Charles /Bernard de Ballainvilliers/
- Prénom(s)
- Charles
- Nom de famille
- Bernard de Ballainvilliers
père |
1721–1767
Naissance : 26 janvier 1721
32
19 — Saint-Eustache - Paris Décès : 16 octobre 1767 — Saint- Genès - Clermond-Ferrand (63) |
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mère |
1731–
Naissance : 25 août 1731
36 — Saint-Sulpice - Paris (75) |
Mariage | Mariage — 9 avril 1755 — Saint-Sulpice - Paris (75) |
2 ans
lui |
1757–1835
Naissance : 14 avril 1757
36
25 — Paris (St Roch) Décès : 26 septembre 1835 — Paris (St Sulpice) |
lui |
1757–1835
Naissance : 14 avril 1757
36
25 — Paris (St Roch) Décès : 26 septembre 1835 — Paris (St Sulpice) |
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épouse |
1761–1785
Naissance : 27 février 1761
41
22 — Paris Décès : 18 février 1785 — Paris (75) |
Mariage | Mariage — 18 avril 1782 — Paris (St Roch) |
10 mois
fille |
1783–1786
Naissance : 22 février 1783
25
21 — Paris Décès : avant 1786 |
17 mois
fille |
1784–1806
Naissance : 3 juillet 1784
27
23 — Paris Décès : 23 juillet 1806 — Paris III |
lui |
1757–1835
Naissance : 14 avril 1757
36
25 — Paris (St Roch) Décès : 26 septembre 1835 — Paris (St Sulpice) |
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épouse |
1767–1829
Naissance : 21 février 1767 — Douai (59) Décès : 9 novembre 1829 — Bezons (95) |
Mariage | Mariage — 1 mai 1786 — St Sulpice - Paris VI |
Note | chev. baron de BALLAINVILLIERS (près de Longjumeau), comte de Cléry (Cléry-sur-Somme), sgr de Maurepas etc…, maître des requêtes ordinaires de l’hôtel du roi, intendant de la généralité de Montpellier en 1786, puis du Languedoc de 1787 à 1790, émigré de 1791 à 1801, acquéreur du château de Bézons près de Paris, nommé en 1814 membre du Conseil d’Etat et président du conseil de l’Intérieur, grand-prévost et maître des cérémonies des Ordres du Roi en 1826 avec rang de minisrte d’Etat. |
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Note | Chancelier de S. A. R., Monsieur, frère de Louis XVIII |
Note | BALLAINVILLIERS (le baron de), fils de M. de Ballainvilliers, charretier de l'ordre de Saint-Louis et intendant d'Auvergne, entra très jeune an service dans les mousquetaires noirs, et quitta bientôt la carrière des armes pour celle de la magistrature. Nommé avocat du roi à l'âge de 17 ans, il devint successivement conseiller au parlement et maître des requête de l'hôtel du roi. Quelques rapports dont il fut chargé par le ministre Ñecker el le chancelier de France l'ayant mis en évidence, il épousa Mademoiselle d’Aubers, nièce du ministre Charles Alexandre de Calonne, et devint intendant des états du Languedoc. Il remplit ses fonctions avec zèle et désintéressement, et préserva le Languedoc de la famine en sacrifiant sa propre fortune. Au commencement de la révolution, il fut nommé maire de Montpellier et citoyen de Nîmes par le peuple de ces deux villes; mais, dédaignant ces marques de la reconnaissance populaire, M. de Ballainvilliers se rangea du parti du pouvoir, revint a Paris, et entra au conseil d'état. Chargé par Louis XVI d'une mission secrète auprès de ses frères, il se cacha à son retour dans la capitale, chez un simple particulier, M. Fouquet, actuellement employé dans l'administration des domaines, qui, au péril de sa vie, lui accorda pendant plus d'an an l'hospitalité la plus généreuse. Lorsqu'une surveillance moins active lui permit de quitter la France, il émigra, obtînt la survivance de M. de Montbion dans la place de chancelier du conseil de Monsieur, et devint, eu même temps, intendant-général de l'armée des princes. M.de Ballainvilliers profita de l'arrêté des consuls du 8 vendémiaire an 9, en faveur des émigrés, revint en France, et vécut en quelque sorte ignoré jusqu'au retour des Bourbons. Nommé alors conseiller d'état, chancelier du conseil de Monsieur et membre de la légion d'honneur, il présida provisoirement le conseil des ministres pendant une absence du président titulaire. Depuis la mort de Louis XVIII, il a perdu sa place de chancelier par la suppression de la maison de Monsieur. En 1826,il a été nommé grand-prévot, maître des cérémonies des ordres, en remplacement du marquis d'Aguesseau. M. de Ballainvilliers, s'est occupé de littérature. On a de lui une traduction en vers des Odes d’Horace, qui n'est pas très connue, et qui a été publiée en 1811. Cet ouvrage le rend moins recommandable que sa gratitude envers la famille Fouquet, qu'il a en quelque sorte adoptée. Si le grand nombre d'émigrés qui se sont trouvés dans la même position eussent agi comme lui, la loi d'indemnité qui 1es met à même d'acquitter la dette sacrée de la reconnaissance, n’eut point éprouvé d'opposition. DICTIONNAIRE HISTORIQUE DES HOMMES CELEBRES MORTS OU VIVANTS - 1826 |