Louis André de Beaussier, 1725–1789 (âgé de 64 ans)
- Nom
- Louis André /de Beaussier/
- Prénom(s)
- Louis André
- Préfixe du nom de famille
- de
- Nom de famille
- Beaussier
Naissance | 8 janvier 1725
27
27 |
---|---|
Décès du grand-père paternel | Louis de Beaussier 12 avril 1731 (âgé de 6 ans) |
Décès de la mère | Thérèse Marie Giraudy de Poisin de Montauban 10 mai 1741 (âgé de 16 ans) |
Mariage | Françoise Séraphine Jacquet de Cuvray — Afficher cette famille 15 octobre 1760 (âgé de 35 ans) |
Naissance d’un fils | Louis Joseph André de Beaussier 19 avril 1763 (âgé de 38 ans) |
Décès d’une épouse | Françoise Séraphine Jacquet de Cuvray 4 janvier 1764 (âgé de 38 ans) |
Baptême | 24 novembre 1764
66
67 (âgé de 39 ans) |
Décès du père | André de Beaussier 29 mai 1774 (âgé de 49 ans) |
Décès | 21 mars 1789 (âgé de 64 ans) |
père |
1698–1774
Naissance : 3 janvier 1698
37 — Toulon (83) Décès : 29 mai 1774 — Toulon (83) |
---|---|
mère |
1697–1741
Naissance : 25 mars 1697
49
47 — Toulon (83) Décès : 10 mai 1741 — Toulon (83) |
Mariage | Mariage — 5 décembre 1723 — Sainte-Marie - Toulon (83) |
13 mois
lui |
1725–1789
Naissance : 8 janvier 1725
27
27 — Toulon (83) Décès : 21 mars 1789 — Boissy-lès-Perche (28) |
lui |
1725–1789
Naissance : 8 janvier 1725
27
27 — Toulon (83) Décès : 21 mars 1789 — Boissy-lès-Perche (28) |
---|---|
épouse |
1731–1764
Naissance : 10 septembre 1731
32 — Les Cayes de Jaquemel - St Domingue Décès : 4 janvier 1764 — Léogane - Saint-Domingue |
Mariage | Mariage — 15 octobre 1760 — |
3 ans
fils |
1763–1803
Naissance : 19 avril 1763
38
31 — Léogane - Saint-Domingue Décès : 11 septembre 1803 — Boissy-lès-Perche (28) |
concubine → concubin | |
---|---|
épouse |
1731–1764
Naissance : 10 septembre 1731
32 — Les Cayes de Jaquemel - St Domingue Décès : 4 janvier 1764 — Léogane - Saint-Domingue |
Mariage | Mariage — 19 septembre 1748 — Léogane - Saint-Domingue |
Note | Chef d'escadre des armées navales comte de Beaussier de Châteauvert, seigneur de Boissy-le-Sec |
---|---|
Note | Comte de Beaussier, Chevalier de Saint-Louis. Il fait sa première campagne en 1740, en qualité de garde de la marine, sur l'un des vaisseaux de l'escadre de la Roche-Allard, destinée à rejoindre Saint-Domingue. Il assiste au combat de Toulon, où se trouvaient son père et son oncle. Il fait partie de l'expédition des îles Sainte-Marguerite, au cours de laquelle l'un de ses parents, Beaussier d'Eyraud, commandait l'artillerie; et enfin devint capitaine de la frégate la Syrène. En 1758, le comte de Beaussier commande en chef et escorte au Canada douze navires chargés de troupes et de munitions, ainsi que de présents pour les « sauvages ». La colonie, qui manquait de tout, est sauvée par l'arrivée de Beaussier. De toutes les flottes destinées à secourir le Canada, seule la sienne arrive à bon port. Quatre ans plus tard, le duc de Choiseuil lui confie la frégate la Malicieuse, quatre flûtes et deux navires armés de vingt canons, devant transporter à Saint-Domingue des troupes et des munitions, difficile entreprise qui est couronnée de succès. Le ministre lui témoigne la satisfaction du Roi, et, à sa recommandation, accorde des récompenses aux capitaines et officiers qui avaient servi sous ses ordres. En 1772, Beaussier prend le commandement de la frégate l'Aurore, à bord de laquelle il croise pendant cinq mois sur les côtes de Saint-Domingue, en chasse les Anglo-Américains. Il capture treize de leurs navires et rétablit le commerce français dans cette colonie. De retour en France, il reçoit une commission de capitaine de vaisseau. Les négociants de Nantes, à son passage dans la ville, lui envoient les juges-consuls pour le complimenter, et ceux du Havre lui écrivent une lettre très flatteuse. Beaussier commande L'Intrépide, en qualité de brigadier général, au fameux combat d'Ouessant, puis il fait avec distinction les campagnes d'Amérique de 1780 à 1782. Il commande le Royal-Louis, le Robuste, le Terrible. Il est élevé au grade de chef d'escadre en 1782, quelques mois avant la signature de la paix de Paris en 1783. Le comte de Beaussier est nommé président de la noblesse pour l'arrondissement de Senonches, dans le Perche, à la formation de l'assemblée des notables. Mais il meurt 16 jours après l'ouverture des États généraux, sur sa terre du Bois-Josse, le 21 mai 1789. Son frère cadet, Beaussier de Montauban capitaine de vaisseau en retraite (1779) et son cousin Louis-Emmanuel de Beaussier sont deux des très rares capitaines de vaisseau guillotinés en 1794 |